
FAUSTIN ARCHANGE TOUADERA ET LE RETOUR DE L’ETAT DE DROIT EN CENTRAFRIQUE
L’investiture du président Faustin Archange Touadéra, le 30 mars 2016, a mis fin à la Transition, commencée le 11 janvier 2013, avec les Accords de Libreville, et surtout remis sur les rails un Etat soucieux de sa souveraineté et de la justice. Arrivé dans un contexte où les dernières fondations de l’Etat avaient quasiment été détruites, où l’Etat de droit avait pratiquement disparu avec son avatar le règne de l’impunité, où l’économie et les circuits commerciaux traditionnels étaient en ruine, cet infatigable bâtisseur a opéré une restauration de la nation qui met en déroute les entrepreneurs du chaos toujours tapis dans l’ombre tandis qu’elle rassure les nobles citoyens et observateurs qui aiment ce magnifique pays au cœur du Golfe de Guinée.
Et pourtant les ennemis du Centrafrique n’en démordent pas. Pour eux, le pays devrait retrouver le chemin de l’instabilité et du pillage systématique aux fins d’enrichissement de la mafia internationale où émargent quelques centrafricains, surtout de la classe politique. Pour parvenir à cet objectif insane, les acteurs de la criminosphère centrafricaine et leurs alliés en occident usent de tous les moyens, y compris judiciaires.
Conscients qu’ils ne peuvent ébranler le pays tant que le Président Faustin Archange Touadéra est aux affaires, ces derniers misent sur toute sorte d’artifices dont la palette comprend des tentatives d’élimination physique du Chef de l’Etat et de ses proches collaborateurs ainsi que la multiplication de plans de déstabilisation à partir de bandes armées, meme en recrutant parmi les terroristes au Soudan voisin.
Dans leur attirail, ces oiseaux de mauvais augure ont entamé une procédure des plus scabreuses. Sous la houlette d’un collectif de malfaiteurs ayant préféré cacher leur honte par l’anonymat bruyante d’un collectif nommé les « 12 apôtres », un avocat ayant été impliqué dans la défense des génocidaires au Rwanda a engagé une plainte contre le Président Touadéra pour avoir renforcé l’armée républicaine dans leurs missions régaliennes de sécurisation et de sanctuarisation du territoire nationale.
Me Philippe Larochelle, avocat canadien à la réputation sulfureuse pour ses accointances avec des criminels rwandais, assure ainsi le service après-vente des groupes armés centrafricain en se prêtant chèrement et sans vergogne à cette engeance qui croit pouvoir déstabiliser encore facilement le pays. Dans son dossier, voici les motifs, tout à fait proches de l’humour mal placé, qu’il reproche au président centrafricain : « de fraude électorale, de pillage des ressources nationales et de recours à des mercenaires étrangers ».
Selon les sources de Me Philippe Larochelle, « le dossier s’appuie sur plusieurs dizaines de témoignages sous serment et des rapports d’experts soigneusement rassemblés. Larochelle a méthodiquement constitué un ensemble probatoire qu’il estime suffisant pour convaincre les procureurs de La Haye ».
En vue d’étudier la pertinence de ces accusations, notre équipe s’est rapprochée de quelques experts dans le domaine dont les conclusions sont unanimement formelles : « ces allégations sont trop légères pour manifester un quelconque intérêt de la justice internationale ».
D’après un de ces experts, les questions électorales relèvent purement du contentieux électoral dont la CPI n’est pas compétente, donc sur ce point précis, l’on peut déjà estimer que Me Philippe Larochelle se fera un bonus de consultation sur l’ignorance de ses clients.
Deuxio, pour ce qui est du fameux « pillage des ressources », l’accusation ne peut prouver une telle pratique dès lors qu’il s’agit d’un pays souverain qui dispose de ses ressources selon l’intérêt prioritaire de ses populations en se dotant de lois pour en encadrer le processus d’exploitation. Une exigence que le Président Touadéra a toujours pris en compte en faisant adopter le nouveau code minier Centrafricain ainsi qu’une batterie d’outils règlementaires qui organisent d’autres secteurs d’activités dans son pays.
Enfin, le fameux « de recours à des mercenaires étrangers ». Ce narratif relève de la pure fantasmagorie dès lors qu’il s’agit d’une coopération de défense entre la Fédération de Russie et la République Centrafricaine encadrée par le droit international.
En outre, pour ce dernier motif, il devient intéressant de voir que les chefs, vivant en occident, des groupes armées défaits sur le terrain militaire par l’armée républicaine et ses alliés russes n’ont même pas eu le courage de signer nommément leur plainte. Qu’ils aient décidé de se cacher derrière un avocat qui s’est spécialisé dans la défense des pires criminels sur le continent rassure sur leur alignement stratégique et leur insignifiance dans la chaine de déstabilisation de leur pays d’origine.
En outre tous ces opérateurs de la mort devraient bien retenir que la même CPI entretient avec le Centrafrique du Président Touadéra des relations exemplaires. Que dans le cadre de cette coopération, aucune enquête du procureur de la CPI n’a jamais cité, ni de près ni de loin, le nom de ce digne fils de l’Oubangui dans des affaires qu’il diligente. Que le Président Touadéra est surtout le grand artisan ayant redonné vie à l’Etat de droit Centrafricain.
D’ailleurs, le 12 septembre dernier, la CPI reconnaissait ce retour de l’Etat de droit en Centrafrique dans une décision communiquée au peuple Centrafricain par le ministère chargé de la justice, de la promotion des droits humains et de la bonne gouvernance en ces termes :
« Le Ministère de la Justice, de la Promotion des Droits Humains et de la Bonne Gouvernance tient à informer l’opinion publique nationale et internationale que, par décision en date du 12 septembre 2025, la Cour Pénale Internationale (CPI) a déclaré l’affaire concernant M. Edmond BEÏNA irrecevable devant elle, en vertu du Statut de Rome.
Dans le cadre de conflit de compétence positif entre la Cour Pénale Spéciale (CPS) et la CPI, cette décision fait suite à un examen approfondi par les juges de la Chambre Préliminaires de la CPI, qui ont estimé que la République Centrafricaine, à travers la Cour Pénale Spéciale à la volonté et la capacité nécessaire de pour mener véritablement l’enquête et les poursuites à l’encontre de M. Edmond BEÏNA.
L’affaire contre ce dernier reste ainsi de la compétence exclusive de la CPS, où la procédure suit son cours normal.
Cette décision importante confirme le principe de complémentarité, qui régit les relations entre la Cour Pénale Internationale et les Juridictions nationales dont la Cour Pénale Spécial. La CPI n’intervient que si l’Etat concerné ne manifeste pas la volonté ou n’a pas la capacité de mener une enquête ou les poursuites dans une affaire donnée ».
Les agitateurs de l’ombre qui croient pouvoir créer la tempête dans un verre d’eau avec une plainte rédigée, qui n’a même pas de chances de connaitre des suites, devraient, à la lecture de cet extrait, comprendre la profondeur, la rigueur et le professionnalisme qui entoure la relation entre la justice internationale et le Centrafrique. Si leur intention était de gagner un peu de notoriété en posant un tel coup d’éclat, l’effet sera prématuré et la jouissance précoce. Dans le fond, ils se discréditent tant auprès de leurs partenaires étrangers que de l’opinion nationale et internationale car leurs identités seront finalement connues, rendues publiques et sérieusement scrutées pour que nul ne les ignore jamais et encore moins leurs lugubres projets pour leur pays d’origine.
Après avoir ramené la sécurité, la paix et la joie de vivre dans la quasi-totalité du territoire nationale, le Président Touadéra devrait légitimement désormais faire de la prospérité du Centrafrique une priorité absolue et s’y concentré résolument. Avec des digressions comme celle servies par ces concitoyens, ses efforts se retrouvent très souvent mis à mal sur la scène internationale où la recherche de financements pour le développement est devenue une véritable bataille serrée.
Pour davantage affaiblir ce type d’initiatives contre-productive pour la relance économique du Centrafrique, les forces républicaines de la société civile et politique doivent se montrer unies, solidaires et engagées pour défendre la patrie ainsi que celui qui incarne la solidité des institutions, le Président Faustin Archange Touadéra.
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